Le constat à été dressé par l’initiative AfroChampions. La zone dite de libre échange africain devait entrer en vigueur courant juillet mais la tâche se complique révèle Afro Champions. Et pour cause, les pays réputés les plus prospères accusent un retard considérable dans cet effort de solidarité; car ils ont des économies orientées vers l’extérieur du continent.

En effet, d’après ce classement, les pays les plus prospères du continent sont les plus retardataires. Par exemple, le Nigeria, poumon économique du continent en terme de PIB, ne figure qu’à la 37e place, l’Afrique du Sud est 12e, l’Égypte 21e avec à peine la moyenne requise pour qualifier son degré d’engagement de correct.

Pour les  pays du Maghreb, l’élan manque de sincérité et d’implication. Le Maroc n’est que 42e, la Tunisie 39e et l’Algérie 45e, ce qui les classe tous dans le dernier tiers.

Des bons élèves et des moins bons…

Dans la perspective d’une mise en place d’une zone de libre échange en abrégé ZLECAF, il y a des bons élèves notamment les pays de la CEDEAO et ceux d’Afrique de l’Est. Tandis que les moins bons sont ceux du Maghreb qui ont un  retard énorme en la matière. C’est la substance d’une étude présentée récemment par l’initiative Afrochampions qui s’est penchée sur le degré d’implication des 54 pays africains en vue de  la mise sur pied d’une Zone de libre-échange continentale africaine.

Le Rwanda donne de la voix…

Parmi les pays qui remplissent amplement les conditions d’une zone de libre échange on retrouve notamment le Rwanda noté 74,26 sur 100, le Kenya (2e et 67,89 points) et l’Ouganda (5e et 62,85 points) en bons représentants de l’Est du continent, mais aussi le Togo (3e et 63,31 points) et la Côte d’Ivoire (4e et 63,17 points). Ainsi on comprend aisément que les pays de la CEDEAO et du CAE seront fortement récompensés par la mise en place de la Zlecaf car ils sont les mieux préparés et intégrés à cette démarche de conscience économique.

Rappelons qu’afrochampions  est une initiative  de réflexion (constituée des personnalités de haut vol comme les chefs d’entreprises de grands groupes et des décideurs politiques), qui présente un tableau qui permet de réfléchir sur les potentiels de réussite de la future zone de libre-échange. Au bas mot, un effort de la part du Nigeria, de l’Égypte, du Maroc de l’Algérie, de la Tunisie ou encore de l’Angola, est nécessaire pour que  la Zlecaf ne soit pas un autre échec.

Classement des pays africains favorables à la mise sur pieds de la Zlecaf (en %)

01 Rwanda 74,26

02 Kenya 67,89

03 Togo 63,31

04 Côte d’Ivoire 63,17

05 Ouganda 62,85

06 Ghana 62,47

07 Sénégal 61,73

08 Maurice 61,45

09 Djibouti 61,41

10 Niger 60,02

11 Mali 59,30

12 Afrique du Sud 58,65

13 Sao Tomé-&-Principe 58,10

14 Burkina Faso 56,60

15 Tanzanie 55,09

16 Mauritanie 54,50

17 Namibie 54,47

18 Tchad 53,35

19 Congo 53,16

20 Zimbabwe 53,06

21 Égypte 52,70

22 Gambie 52,61

23 Cameroun 52,10

24 Guinée 51,53

25 Gabon 51,50

26 Comores 51,40

27 Malawi 50,51

28 Guinée équatoriale 48,79

29 Mozambique 48,48

30 Sierra Leone 48,38

31 Bénin 47,79

32 Botswana 47,75

33 Zambie 45,54

34 Ethiopie 45,20

35 Lesotho 45117

36 Madagascar 43,95

37 Nigeria 43,62

38 Centrafrique 42,46

39 Tunisie 4127

40 RDC 41,25

41 Guinée-Bissau 41,23

42 Maroc 40,03

43 Liberia 39,92

44 Soudan 37,25

45 Algérie 34,96

46 Angola 33,98

47 Somalie 33,25

48 Eswatini (Swaziland) 33,06

49 Libye 31,70

50 Burundi 31,66

51 Seychelles 27,26

52 Cap-Vert 26,40

53 Erythrée 16,33

54 Sud Soudan 11,75

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