L’internationalisation des entreprises marocaines et leur implantation dans différents pays du continent africain est un phénomène qui a pris son envol. Et aujourd’hui, elles se font une place de choix dans le continent noir.
Que veut réellement le Maroc en Afrique ?
Le Maroc compte parmi les premiers investisseurs africains de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Elle doit cette position à la stratégie nationale en faveur de la promotion de la coopération Sud-Sud.
Ces dernières années, le cap est fixé pour l’Afrique de l’Est, l’Afrique centrale et australe. Une présence renforcée grâce à la réintégration du Royaume au sein de l’organisation panafricaine en 2017. Et à l’engagement du Roi Mohammed VI à faire de l’Afrique une priorité nationale. Ce qui montre l’engouement pour le royaume de maintenir l’économie africaine au top-niveau.

Selon le Baromètre du développement international (BDI), effectué l’année dernière par BearingPoint,
« 84 % des entreprises marocaines interrogées considèrent que le développement en Afrique fait partie du Top 3 de leurs priorités stratégiques. L’avancée de leur implantation en Afrique commence à générer des modèles et modes opératoires hybrides ».
L’Afrique subsaharienne dans le viseur
Ces flux sont adressés principalement aux pays d’Afrique de l’Ouest (avec une part moyenne de 55%), suivis de l’Afrique du Nord (25%), de l’Afrique centrale (15%) et de l’Afrique australe (5%). Selon un rapport de l’OCP Policy Center, l’investissement direct étranger Marocain à destination de l’Afrique subsaharienne a un impact positif et significatif sur son produit intérieur brut (PIB) par tête à court comme à long Terme.
Ainsi, à court terme une hausse de 1% des IDE marocains entraîne une Augmentation du PIB par tête de 0,01% à court terme et 0,007% à long terme. Au-delà de l’argument de participation à la division internationale du travail et De l’insertion du Maroc aux chaînes de valeur mondiale, un tel résultat S’explique surtout par…
